CHÈQUES-REPAS : DU NOUVEAU DÈS LE 1ER JANVIER 2026 ! - fiduciaire-finacces

CHÈQUES-REPAS : DU NOUVEAU DÈS LE 1ER JANVIER 2026 !

Vous l’avez peut-être entendu l’information passer dans les médias : au 1er janvier 2026, la valeur maximale des chèques-repas passera de 8 à 10 € par chèque et par jour ; de quoi mettre un peu plus de beurre dans les épinards.

Petit retour sur le système actuel.

Les chèques-repas, mais qui paie quoi ?

Actuellement, les employeurs peuvent octroyer à leur personnel – y compris les dirigeants d’entreprise – des chèques-repas de la valeur minimale de leur choix jusqu’à un maximum de 8,00 € par chèque, par jour.

La contribution du bénéficiaire (le salarié) doit être minimum de 1,09 € par chèque.

La contribution de l’employeur doit quant à elle ne pas dépasser 6,91 € par chèque dont 2,00 € sont déductibles à titre de frais professionnels et ce, quelle que soit la valeur du chèque-repas.

Exemple : la société AB décide d’octroyer à son personnel des chèques-repas d’une valeur totale de 6,50 € par chèque et par jour. Il en découle donc :

à Contribution du personnel : 1,09 € par chèque

à Contribution de l’employeur : 5,41 € par chèque scindé comme suit

à 2,00 € déductibles à titre de frais professionnel

à 3,41 € repris comme dépenses non admises (DNA)

Les petits changements en 2026

À partir du 1er janvier 2026, la valeur maximale des chèques-repas passera de 8 à 10 € par chèque, par jour.

La contribution du salarié ne changera pas ; elle devra être au minimum de 1,09 € par chèque.

La contribution de l’employeur, quant à elle passera de 6,91 € à 8,91 € par chèque dont 4,00 € (à la place de 2) pourront être déductibles à titre de frais professionnels à condition que la valeur des chèques octroyés soit de 10,00 €.

Pour toutes les autres valeurs de chèques, la déduction à titre de frais professionnels resterait limitée à 2,00 € par chèque.

Bien évidemment, cette possible déduction conditionnée de la mesure qui vise à favoriser les employeurs qui octroieraient des chèques de 10,00 € génère une vive indignation dans le camp des employeurs qui parle de mesure discriminatoire. Reste à savoir ce qui sera finalement décidé une fois que le texte sera passé en seconde lecture auprès du gouvernement.

Affaire à suivre donc.

Date de publication 17-12-2025